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soumis dans l'âme

8 février 2013

Marque d'appartenance

collier-soumission-acier-inox

 

A l'époque où Fany jouait le jeu de Dominatrice, je lui avais confié que j'aimerais porter en gage de ma soumission un bijou ou une marque d'appartenance. Elle fût enjouée de cette révélation. Quelques jours plus tard elle m'offrit un joli petit écrin que je m'empressai d'ouvrir. C'était un beau collier...Enfin, un bijou ique que l'on trouve dans toutes bijouteries. Je ne vous cache pas que je fus un peu déçu ; moi qui m'attendais à quelque chose de très explicite qui m'aurait contraint de jouer de ruses pour éviter qu'elle ne soit découverte. Quoi qu'il en soit, cette chaine je la porte encore.

 

Dans mes troubles pensées, j'imagine que ma Maîtresse inscrive un qualificatif humiliant sur mon corps au marqueur indélébile ou encore qu'elle m'impose le port d'un objet contraignant qui me rappelle tout au long de la journée ma condition consenti d'homme soumis. A ce sujet, je me souviens qu'un jour j'avais voulu surprendre Fany en lui faisant une petite surprise. J'avais trouvé dans le fond d'un tiroir un anneau de rideau en plastique. Celui-ci m'inspira et, après l'avoir lavé, je l'ai installé à la base de mon sexe, passant derrière les testicules. Ce n'était absolument pas douloureux, aussi je décidais de le garder pour sortir avec ma Belle chez des amis. Lors de la soirée, je me suis vite rendu compte que même si cette anneau n'était pas douloureux, il provoquait une gêne certaine qui m'imposait une démarche non assurée. De plus ce simple anneau avait pour effet de former un « gros paquet » non discret sous mon pantalon. Je profitais d'un moment où nous étions seuls avec Fany pour lui prendre la main et la poser sur mon entre jambe. Elle me demanda à voix basse ce que c'était et je lui répondis qu'elle le découvrirait à la maison. Cette situation m'avait excité et du coup, l'anneau compressait encore plus fortement mes attributs. De retour à la maison, ma Douce découvrit ce qui se cachait sous mon boxer. Elle sourit...

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1 février 2013

Cages

 

Souvent ma petite Femme, alors que je quitte la maison, me dit « sois sage ». Je pense qu’elle dit ça sur le ton de la plaisanterie. Franchement avec mon physique plus que banal, ma calvitie très avancée, mon strabisme et mon gros ventre elle n’a vraiment rien à craindre, mais bon, ; le message est passé.

 

Sur la toile, j’ai découvert que la ceinture de chasteté existait également pour les hommes. En fait, c’est un étui en plastique ou en métal qui enferme le sexe et qui est maintenue par un gros anneau positionné à la base du sexe, derrière les testicules. L’appareillage est verrouillé par un petit cadenas. Cette cage de chasteté permet au porteur d’aller aux toilettes mais empêche toute pénétration car légèrement recourbé vers le bas. Le sexe ainsi emprisonné induit des érections douloureuses.

Dans mes rêverie j’imagine ma Fany m’imposer le port de cette cage pour aller au travail gardant avec elle, la clé du cadenas. De retour à la maison je devrais lui demander de m’ouvrir la cage afin que je puisse effectuer la toilette de mes attributs qui s’effectuerait sous son contrôle.

Avec cette cage, fini les masturbations clandestines que j’affectionne tant.

Prodiguer un cunnilingus à ma Déesse avec cette cage compressant mon petit sexe bandé serait pour moi une preuve de mon avilissement.

Le port de cette cage me fait également cauchemarder. Quel horreur si, après un accident, je devais être conduit à l’hôpital. Quel serait la réaction du personnel médical à la découverte de cet objet de contraintes. J’imagine leurs questionnements, leurs sourires entendus et ma grande honte.

26 janvier 2013

Exhibitions téléphoniques

Il y a quelques années, Fany et moi avions fait l’expérience d’échangisme avec un couple d’ami. Lui que nous appellerons M. était dominant, et C. plutôt soumise. Nous avons « joué » ensemble à quelques reprises dont une fois dans le cadre d’une relation D/s, où les femmes étaient soumises aux hommes. Bref nous nous connaissions bien et nous avions une certaine complicité.

Un jour, où nous étions seuls ma belle, elle avait décidé de jouer avec moi, de jouer de moi. Elle m’avait intimé l’ordre de me mettre nu et à quatre pattes devant elle. Elle utilisait mon dos comme d’un repose pieds en sirotant son apéritif. Je pense qu’elle était en train de réfléchir à ce qu’elle allait me faire subir, quand elle m’annonça qu’elle allait appeler C.

Elle composa son numéro et tomba sur M. Après quelques paroles de courtoisie, qui me mis mal à l’aise de part ma situation, elle lui demanda à parler à C. De mon coté, toujours au service de ma Maîtresse, j’attendais docilement. Quand Fany eu C. au bout du fil, elle lui présentât le tableau qu’elle avait devant les yeux. Je ne me souviens plus exactement des termes de cette discussion mais je me souviens que ma Maîtresse lui avait décrit ma tenue et ma posture. C. lui avait alors suggéré de me faire aboyer, ce que je fis dès que l’ordre m’en fut donné par ma Douce.

 

Quand j’y repense aujourd’hui, cette situation m’excite toujours autant malgré la honte que j’y ai ressentie.

Dans mes rêveries, j’imagine une situation similaire durant laquelle ma Fany m’offrirait virtuellement à son interlocuteur (trice). Elle l’inviterait à proposer des tâches, des missions, des postures dégradantes que ma Maîtresse m’imposerait à exécuter sur le champ. Elle m’obligerait à remercier de haute et intelligible voix mon (ma) tortionnaire virtuelle.

 

7 janvier 2013

La soumission et moi

 

Comme je le disais en introduction, je n’ai jamais caché à Fany mes envies de soumission. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que cette tendance date d’un grand nombre d’année. Quand j’étais enfant (10 ans environ) avec deux trois copains, nous avions des jeux interdits. Nous jouions souvent aux cow-boys et aux indiens ou aux gendarmes et aux voleurs. Le déroulement de ces jeux avait toujours le même scénario. Il y a avait les bons et les méchants ou les forts et les faibles. Lors de ces jeux il y avait des arrestations et des emprisonnements. Ces derniers s’effectuaient dans le garage de mes parents qui étaient au travail. Quelque fois les emprisonnements étaient accompagnés par des interrogatoires plus ou moins poussés. Je dois avouer que j’ai toujours préféré être dans le rôle du prisonnier que dans celui des geôliers. Les prisonniers étaient attachés les mains dans le dos et devait subir les brimades des autres. Au fil du temps, celles-ci devenaient de plus en plus élaborées. Je me souviens notamment de la fois où mes copains m’avaient attaché les mains avec une sangle qu’ils avaient fait passer autour d’une poutre. J’avais les bras tirés vers le haut et la position n’était pas très confortable. J’étais surtout à la merci de mes copains. L’un d’entre eux à eu l’idée de baisser mon pantalon et mon slip. C’était la première fois que je ressentais ce trouble particulier et incompréhensible mélangeant humiliation et plaisir.

 

Entre mon divorce et la rencontre avec ma douce, j’ai eu quelques aventures plus ou moins axées autour de la D/s, que je relaterais peut-être plus tard.

Puis ce fût la rencontre avec ma Fany. Au début de notre rencontre, je me souviens d’un soir où j’étais chez elle. Par jeu, elle avait entrepris de m’attacher nu, en croix aux quatre montants du lit et m’avait bandé les yeux. C’est à ce moment où l’on sonna à la porte. Fany sortit de la chambre en prenant soin de fermer la porte de la chambre, pour aller ouvrir. J’entendis ma Douce discuter avec une voix féminine, avant de n’entendre que des chuchotements. J’étais aux aguets, attentif et anxieux de la suite des évènements. J’entendis la porte de la chambre s’ouvrir doucement puis, au bout de quelques secondes se refermer. J’ignorais si Fany était entrée seule dans la chambre pour venir chercher quelque chose, ou si elle m’avait offert au regard  de cette visiteuse. Je ne le sais toujours pas, ma Douce a préféré me laisser avec le doute en tête. En tout cas, cette situation a marqué mon esprit.

 

Je ne me considère pas comme un masochiste dans le sens propre du terme. Je suis plutôt douillet me semble-t-il et n’apprécie absolument pas la violence physique et gratuite. Néanmoins je comprendrais en accepterais que je sois puni si je ne suis pas assez réactif aux ordres donnés, si je suis désobéissant ou si je manquais à mes devoirs de soumis. Fany a déjà usé du martinet et de la cravache sur mon postérieur : j’en ai ressenti un grand plaisir. Entre ses mains j’ai également goûté à quelques sévices excitants comme la cire de bougie ou les pinces qui me procurent des douleurs assez supportables.

Je me défini plutôt comme un cérébral. J’apprécie particulièrement de vivre des situations humiliantes, des contraintes. J’aime être fustigé de mots crus, devoir adopter des positions dégradantes, me sentir à la merci de ma Maîtresse, être poussé à aller au-delà de mes limites.

Je ne m’imagine pas soumis en permanence et ne souhaiterais pas que ces « jeux » interfèrent dans ma vie professionnelle ou familiale.

3 janvier 2013

Cunilingus ou face siting

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Quel délice de prodiguer le cunnilingus à ma Belle. Je prends autant de plaisir (si ce n’est plus) à m’adonner à cet acte qu’à pénétrer ma Douce. J’aime caresser son sexe glabre du bout de ma langue, glisser ma langue sur ses grandes lèvres, les séparer. Alterner avec les différentes sensations prodiguées, tantôt mon unique souffle, tantôt le frôlement de ma langue sur son intimité mais aussi les caresses plus appuyées. Sentir Fany réagir, frémir, gémir sous ces caresses me met dans tous mes états. Je m’abreuve de son excitation que je vais cueillir en pénétrant ma langue dans son antre. Quand la caresse humide se déplace plus haut pour atteindre son délicieux clitoris, entre ses cuisses je sens toute la tension de ma Déesse. Elle se tend, elle râle, elle jouit.

Cette pratique (au même titre que la fellation) permet à celui qui la prodigue de ne se concentrer que sur le plaisir de l’autre, à condition toutefois de ne pas se laisser déconcentrer si le cunnilingus est pratiqué lors d’un 69.

Lorsque je fais un cunnilingus à Fany, inconsciemment (ou non), j’opte souvent pour une position de soumission. Ma Douce est allongée confortablement, moi à genoux, le haut du corps reposant sur les coudes entre ses cuisses. Je cambre mes reins et écarte mes cuisses. Je trouve cette position particulièrement indécente, voir humiliante. Pourtant j’en tire un grand plaisir cérébral.

 

Dans mes rêveries, j’aime imaginer que ma Maîtresse m’attache dans une position inconfortable. Elle me lierait les mains et les coudes dans le dos, avant de m’imposer de me coucher sur le dos. Elle se positionnerait accroupis au dessus de mon visage, m’ordonnerait de laisser ma langue sortie afin d’en user comme elle l’entend. Elle jouerait de mon infortune, en m’imposant également des feuilles de rose plus ou moins appuyées. Elle s’autoriserait à s’asseoir sur mon visage pour m’imprégner de sa mouille et jouir de sa suprématie.

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3 janvier 2013

Introduction

Voilà plusieurs mois que j’ai cette idée en tête. En ce début 2013, période de « bonnes » résolutions » je me décide de me lancer dans la création d’un blog.

Ce blog a pour vocation de partager mes pensées, mes réflexions, mes rêveries autour de mes fantasmes de soumission.

 

2

 

J’ai la cinquantaine passée et partage ma vie depuis maintenant une vingtaine d’année avec une femme que je trouve toujours aussi attirante et désirable. Dès notre rencontre, je ne lui ai pas caché mes penchants pour les rapports de Domination et de soumission (D/s). D’ailleurs, dans l’intimité, nous nous sommes adonnés quelquefois à ces jeux. Fany prenait le rôle de Maîtresse et moi du soumis. Elle n’est pas de nature dominante et je pense qu’elle endossait ce rôle dans un seul but : me faire plaisir. Au fil des années, mes envies de soumission sont devenues de plus en plus envahissantes pour moi. Je ne pouvais pas m’empêcher de quémander à ma Chérie des séances de domination. Je dus, à cette période, être particulièrement lourd par mes sollicitations.

Plus tard, je lui proposais d’ouvrir une sorte de correspondance par le biais d’un blog privé ce qui me permettait de l’honorer comme ma Maîtresse et de lui rendre hommage en tant que telle. Cette correspondance me permettait de partager mes pensées et à Fany de lire celles-ci quant elle le souhaitait, à son rythme. Un certain nombre d’éléments privés, puis un bug sur le serveur nous ont contraints d’arrêter cette correspondance.

Malgré notre amour réciproque, nos rapports amoureux se sont peu à peu espacés pour devenir aujourd’hui quasiment inexistants. Il y eut d’abord la période de ménopause de Fany qui lui a coupé toutes libidos puis moi, qui a de plus en plus de mal à ressentir du désir quant je ne me sens pas dominé.

 

J’ai également envie de partager mes penchants à des inconnus. C’est sans doute une forme d’exhibition qui correspond à mon état de soumis cérébral. Savoir que des personnes prennent connaissances de mes fantasmes, de mes pensées dégradantes, m’humilie profondément et, paradoxalement m’excite.

 

Je n’ai pas la prétention d’avoir une belle plume et, à vrai dire, je n’aime pas trop écrire, néanmoins cet exercice me semble être un bon exutoire. Je ne cherche pas, par ces lignes, à influencer les pensées et les pratiques de qui que ce soit, je cherche simplement à évacuer le trop plein de mes envies perverses et peut-être d’échanger avec certains d’entre vous.

 

 

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