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soumis dans l'âme
7 janvier 2013

La soumission et moi

 

Comme je le disais en introduction, je n’ai jamais caché à Fany mes envies de soumission. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que cette tendance date d’un grand nombre d’année. Quand j’étais enfant (10 ans environ) avec deux trois copains, nous avions des jeux interdits. Nous jouions souvent aux cow-boys et aux indiens ou aux gendarmes et aux voleurs. Le déroulement de ces jeux avait toujours le même scénario. Il y a avait les bons et les méchants ou les forts et les faibles. Lors de ces jeux il y avait des arrestations et des emprisonnements. Ces derniers s’effectuaient dans le garage de mes parents qui étaient au travail. Quelque fois les emprisonnements étaient accompagnés par des interrogatoires plus ou moins poussés. Je dois avouer que j’ai toujours préféré être dans le rôle du prisonnier que dans celui des geôliers. Les prisonniers étaient attachés les mains dans le dos et devait subir les brimades des autres. Au fil du temps, celles-ci devenaient de plus en plus élaborées. Je me souviens notamment de la fois où mes copains m’avaient attaché les mains avec une sangle qu’ils avaient fait passer autour d’une poutre. J’avais les bras tirés vers le haut et la position n’était pas très confortable. J’étais surtout à la merci de mes copains. L’un d’entre eux à eu l’idée de baisser mon pantalon et mon slip. C’était la première fois que je ressentais ce trouble particulier et incompréhensible mélangeant humiliation et plaisir.

 

Entre mon divorce et la rencontre avec ma douce, j’ai eu quelques aventures plus ou moins axées autour de la D/s, que je relaterais peut-être plus tard.

Puis ce fût la rencontre avec ma Fany. Au début de notre rencontre, je me souviens d’un soir où j’étais chez elle. Par jeu, elle avait entrepris de m’attacher nu, en croix aux quatre montants du lit et m’avait bandé les yeux. C’est à ce moment où l’on sonna à la porte. Fany sortit de la chambre en prenant soin de fermer la porte de la chambre, pour aller ouvrir. J’entendis ma Douce discuter avec une voix féminine, avant de n’entendre que des chuchotements. J’étais aux aguets, attentif et anxieux de la suite des évènements. J’entendis la porte de la chambre s’ouvrir doucement puis, au bout de quelques secondes se refermer. J’ignorais si Fany était entrée seule dans la chambre pour venir chercher quelque chose, ou si elle m’avait offert au regard  de cette visiteuse. Je ne le sais toujours pas, ma Douce a préféré me laisser avec le doute en tête. En tout cas, cette situation a marqué mon esprit.

 

Je ne me considère pas comme un masochiste dans le sens propre du terme. Je suis plutôt douillet me semble-t-il et n’apprécie absolument pas la violence physique et gratuite. Néanmoins je comprendrais en accepterais que je sois puni si je ne suis pas assez réactif aux ordres donnés, si je suis désobéissant ou si je manquais à mes devoirs de soumis. Fany a déjà usé du martinet et de la cravache sur mon postérieur : j’en ai ressenti un grand plaisir. Entre ses mains j’ai également goûté à quelques sévices excitants comme la cire de bougie ou les pinces qui me procurent des douleurs assez supportables.

Je me défini plutôt comme un cérébral. J’apprécie particulièrement de vivre des situations humiliantes, des contraintes. J’aime être fustigé de mots crus, devoir adopter des positions dégradantes, me sentir à la merci de ma Maîtresse, être poussé à aller au-delà de mes limites.

Je ne m’imagine pas soumis en permanence et ne souhaiterais pas que ces « jeux » interfèrent dans ma vie professionnelle ou familiale.

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